09/02/2010

Dates des conseils d'école du 2e trimestre


Les conseils d'école du 2e trimestre 2009/2010 auront lieu aux dates suivantes :

12 février 2009, de 18h à 20h : Ecole élémentaire B - 56, rue de Picpus


12 mars 2009, de 18h à 20h : Ecole élémentaire A - 56, rue de Picpus

18 mars 2009, de 18h à 20h : Ecole maternelle - 56, rue de Picpus


19 mars 2009, de 18h à 20h : Ecole maternelle - 47, rue de Picpus


N'hésitez pas à nous faire part de vos réflexions ou de vos interrogations, nous serons présents pour vous représenter.

07/02/2010

L'éducation sexuelle à l'école

 

L'Éducation nationale souhaite voir diffuser aux classes de CM1 et CM2 le court-métrage d’animation « Le baiser de la lune », qui dépeint, de façon poétique, différentes façons de s’aimer, dont celle de deux « poissons-garçons ». L'Éducation Nationale pense ainsi qu'il est important d'aborder la lutte contre l'homophobie au plus tôt.
Pour en savoir plus sur ce court-métrage, vous pouvez consulter le site Internet : http://www.le-baiser-de-la-lune.fr

En effet, il est essentiel d’apprendre aux enfants le respect de l’autre et de sa différence, tant du point de vue de son genre que de son origine culturelle, sociale ou religieuse. L’Ecole est un acteur majeur pour mener à bien cette mission et la lutte contre toute forme de discrimination est un devoir citoyen.

La PEEP rappelle qu’une circulaire de 2003 prévoit des programmes d’éducation sexuelle dès l’école primaire, visant « à apporter aux élèves, en partant de leurs représentations et de leurs acquis, les informations objectives et les connaissances scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité » et que des séances d’information et d’éducation à la sexualité sont obligatoires depuis la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception.
Il était déjà question dans ces programmes de la lutte contre les violences sexistes et homophobes contraires aux droits de l'homme. Or, un récent rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) démontre une application inégale de l’éducation sexuelle dans les établissements scolaires.

C’est peut-être une des raisons qui expliquent que ce film d’animation fait l’effet d’un « pavé dans la mare » et que ce projet fait polémique. De plus, il semble que les parents ne soient pas suffisamment informés de l’accompagnement prévu autour de cette diffusion, ce qui explique leur inquiétude.
Cette défaillance dans l’éducation à la sexualité de nos enfants pourrait être également à l’origine de conduites à risque en matière de contraception de nos adolescents, avec un nombre d’IVG qui ne baisse pas depuis des années.

La PEEP demande aux différents ministères concernés :
- Une application homogène et étendue des programmes d’éducation à la santé et à la sexualité pour tous, de la maternelle à l’université,
- Que les personnels de santé, dont la présence est malheureusement insuffisante dans les établissements scolaires, soient associés systématiquement à la mise en œuvre de ces programmes, en partenariat avec les enseignants,
- Une évaluation des dispositifs censés être mis en place dans le cadre du Plan Santé Jeunes en février 2008 qui définit toutes les problématiques liées à la santé des jeunes et propose des solutions adaptées et cohérentes.

Rythmes scolaires et semaine de 4 jours


Ce sont actuellement les besoins des adultes qui dictent les rythmes des enfants.
Les spécialistes reconnaissent ainsi que cela fait des années que l'on impose à nos enfants un temps scolaire qui n'est pas adapté à leurs rythmes biologiques et biopsychologiques.

Le jeudi 28 janvier 2010, l'Académie de Médecine a publié un rapport décrivant les constats alarmants consécutifs à la mise en place de la semaine de 4 jours.

On constate ainsi que les intérêts économiques et ceux des adultes priment toujours et encore sur l'intérêt de nos enfants. Les rythmes scolaires imposés aux élèves ont un impact indéniable sur leurs résultats scolaires actuels et futurs. Il convient d'introduire de la souplesse dans les emplois du temps des élèves.

Nous demandons que l'enfant soit vraiment placé au centre des débats, afin d'engager avec les représentants des parents d'élèves et les spécialistes des rythmes scolaires une vraie réflexion sur ce sujet de santé publique, directement lié à la qualité de vie de nos enfants et notamment des plus fragiles.